Visiter Ajaccio

AIACCIU
Corse du Sud
Distance de Corte : 83 km
Distance de Bonifacio : 140 km
Distance de Bastia : 153 km

La capitale vit encore dans le souvenir de Napoléon.

Entre mer et montagne, Ajaccio fut de ces cités que de tout temps consacra l’histoire. Mais elle connut un destin tumultueux, qui désigna à un rôle de place forte, puis à celui de capitale. Elle fut la proie de rivalités successives et semble avoir été relégué dans l’ombre par la mémoire de Napoléon Bonaparte.

La « ville impériale » ainsi surnommée, a bien conservé les moindres évocations de sa fulgurante épopée.

La demeure bourgeoise du XVIIIe où naquit le jeune Napoléon, le 15 août 1769, est devenue un musée ou l’histoire de la famille Bonaparte y est retracée. De même qu’à la sortie d’Ajaccio a été préservée la propriété familiale des Milelli, au milieu d’une belle oliveraie.

Plusieurs membres de la dynastie reposent dans la crypte de la chapelle impériale, élevée par Napoléon III en 1857. Ce sanctuaire de style néo-Renaissance porte sur son ample coupole de remarquables peintures de Jérôme Maglioli. A cet artiste ajaccien revient, la fontaine des Quatre-Lions qui, place du Maréchal-Foch, sert de majestueux piédestal à la statue en marbre de Bonaparte Premier consul, par Jean Emile Laboureur.

Place du Général-de-Gaulle, au début de la vieille ville, vous pourrez voir une composition en bronze de Napoléon en empereur romain avec ses quatre frères d’après Viollet-le-Duc, place d’Austerlitz, Napoléon 1er en redingote avec bicorne, réplique de l’œuvre de Seurre visible aux Invalides à Paris.

Le Musée napoléonien, créé en 1839 où se trouvent les collections du cardinal Fesch, oncle maternel de l’Empereur. Tout y rappelle la vie de Napoléon de son acte de baptême au moulage de son masque mortuaire.

Un autre musée très intéressant, le musée Fesch. Outre les écoles flamande, hollandaise et française, la peinture italienne y est fort bien représentée, Botticelli, du Titien, de Véronèse, de Canaletto, et une rare série de natures mortes.

Ajaccio demeure avant tout un port, avec une citadelle qui, depuis le XVI, veille sur lui, avec l’église Saint-Erasme XVIIe siècle dédiée au patron des marins et avec sa cathédrale de l’Assomption fin du XVIe siècle dont le plan et la coupole ont été inspirés par le Gesù de Rome.